Gryphem – Le centre de soin spécialisé ESPT

Je m’appelle Emma, j’ai 24 ans et une jeune fille.

Je suis fan des chevaux et je regarde plus de Disney que ma fille !

J’ai des diplômes en élevage équin et prépare un diplôme médico-social.

Je prévois de passer un diplôme de thérapeute équin et un de coach d’équitation.

Pourquoi le Cantal? Je dois avouer avoir vécu et travaillé un peu partout en France et en Europe, je suis revenue dans le Nord Cantal proche de ma famille avant d’accoucher et finalement je m’y suis plu.

C’est une région montagneuse, une terre de feu, avec un territoire soudé et dynamique, le prix des terrains est raisonnable (surtout comparé à mes Pyrénées natales !).

Le lieu idéal pour créer une entreprise de réinsertion sociale dans un cadre enchanteur.

Je m’appelle Sullivan, j’ai 24 ans. Je pratique des sports d’ultra-endurance (ultra trail et ultra cyclisme) depuis environ 4 ans.

Ses compétitions me permettent de me dépasser et de sortir de ma zone de confort et surtout de pouvoir représenter la cause de l’association Seals Team dont je suis membre.

Fun fact : lors d’un projet d’ultra endurance pour la journée nationale des blessés de guerres, j’ai relié mon domicile jusqu’au régiment de Belfort et  sur le retour j’ai dormi 20 min dans un kebab.

Après une formation dans le domaine du bâtiment, j’ai obtenu mon concours de gendarmerie dont j’ai suivi la formation à Tulle.

Actuellement je suis sur le point de rejoindre la réserve de la Légion étrangère (et plus précisément celle du 2eme REG à Saint Christol).

Ayant découvert la région lors de mon passage à l’école de gendarmerie de Tulle, j’ai pu me rendre compte que cette région avait un énorme potentiel notamment grâce à la diversité des paysages qui sont idéal pour le bien-être et idéal pour se reconstruire.

Ma pratique de l’ultra endurance m’a également permis de découvrir des endroits magnifiques pour y créer des ateliers sportifs et autres.

Qu’est ce que l’état de stress post traumatique et comment est-il prit en charge en France ?

Le projet que nous portons est de soigner les esprits blessés dans le cadre professionnel. Les blessures ayant eu lieu dans le cadre privé pourront être traitées dans un second temps.

Pourquoi est-ce que notre projet est pertinent?

Plus de 10% des personnes subissent au moins un événement traumatisant au cours de leur vie.

Tous présentent un État de Stress Post-Traumatique et chez certaines personnes cet état empire et perdure au-delà de 3 mois.

L’État de stress évolue donc en Syndrome de Stress Post-Traumatique (SSPT).

Comme la grande majorité des Etat de Stress Post-Traumatiques se guérissent d’eux-mêmes (phénomène appelé résilience), peu de personnes atteintes en sont alarmées et peu de professionnels de santé les diagnostiquent. C’est « comme ça ».

Par conséquent, peu de professionnels sont formés au dépistage, au diagnostic et au traitement des formes plus graves (SSPT).

Ils continuent à trouver ça « normal » ou posent un faux diagnostic via les symptômes isolés (cauchemars, insomnies, agressivité, sautes d’humeur, angoisse, phobies, misophonie, dépression, troubles digestifs, etc).

La plus grave conséquence de ce manque de suivi global, c’est que les personnes se retrouvent avec une grande quantité de médicaments variés (en temps normal, il faut au maximum 3 molécules dans un traitement), inadaptés, avec des effets indésirables et des effets cocktails non étudiés à ce jour, un suivi psychologique bien souvent insuffisant.

Ils finissent par sortir du parcours de soin par dépit.

Notre ambition : créer un centre de soin combinant plusieurs méthodes